Après "Voilà" et "Le jour se lève", Barbara Pravi propose le dernier visuel de son triptyque musical : "L'homme et l'oiseau".
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Écoutez-moi, moi la chanteuse à demi
Parlez de moi, à vos amours, à vos amis
Parlez-leur de cette fille aux yeux noirs et de son rêve fou
Moi c'que j'veux c'est écrire des histoires qui arrivent jusqu'à vous
C'est tout
Voilà, voilà, voilà, voilà qui je suis
Me voilà même si mise à nue j'ai peur, oui
Me voilà dans le bruit et dans le silence
Regardez-moi, ou du moins ce qu'il en reste
Regardez moi, avant que je me déteste
Quoi vous dire, que les lèvres d'une autre ne vous diront pas
C'est peu de chose mais moi tout ce que j'ai, je le dépose là
Voilà
Voilà, voilà, voilà, voilà qui je suis
Me voilà même si mise à nue c'est fini
C'est ma gueule c'est mon cri, me voilà tant pis
Voilà, voilà, voilà, voilà juste ici
Moi mon rêve, mon envie, comme j'en crève, comme j'en ris
Me voilà dans le bruit et dans le silence
Ne partez pas, j'vous en supplie restez longtemps
Ça m'sauvera p't'être pas, non
Mais faire sans vous j'sais pas comment
Aimez-moi comme on aime un ami qui s'en va pour toujours
J'veux qu'on m'aime, parce que moi je sais pas bien aimer mes contours
Voilà, voilà, voilà, voilà qui je suis
Me voilà même si mise à nue c'est fini
Me voilà dans le bruit et dans la fureur aussi
Regardez-moi enfin et mes yeux et mes mains
Tout c'que j'ai est ici, c'est ma gueule, c'est mon cri
Me voilà, me voilà, me voilà
Voilà, voilà
Voilà, voilà
Voilà
Quand j'embrasse tes yeux j'embrasse aussi tes lèvres
J'embrasse aussi les rêves qu'on ne fait pas encore
Dans tes bras je me laisse et me lève et m'élève
Au réveil si je reste c'est de misère et d'or
Je sais pas c'est quoi
J'sais pas où ça ira
Qu'est ce qui fait qu'on se plaît, de nos mots à nos fesses ?
Toi sais tu pourquoi,
Pourquoi moi, pourquoi toi ?
Oh, quand tu respires c'est comme une promesse
Le jour se lève
Dissipe le brouillard
Je n'ai plus peur, je n'ai plus doutes
Un jour se lève
Parmi des milliards
Il a la gueule, la gueule de l'amour
Je suis bien, tellement bien
Tu es bien, besoin de rien
Oui c'est devenu plume, devenu plus si grave
Depuis que tu m'embrasses mon visage a changé, je crois
Vieille et jeune à la fois
J'embrasse tous mes âges
Je sais pas c'est quoi
Je sais pas où ça ira
Qu'est ce qui fait qu'on se plaît une fois passé l'ivresse
Toi sais tu pourquoi,
Pourquoi moi, pourquoi toi ?
Oh, quand tu respires pas besoin de promesses
Le jour se lève
Dissipe le brouillard
Je n'ai plus peur, je n'ai plus doutes
Un jour se lève parmi des milliards
Il a la gueule, la gueule de l'amour
Je suis bien, tellement bien
Tu es bien, besoin de rien
Au loin dans ce ciel sans limite
Rêver qu'un jour, tu me laisseras épouser
Tes fugues et ta fuite
Je ferai de ton être un otage
Ton corps, tes lèvres et sur ton dos
Mes doigts dessineront des fleuves
Traces de mes griffes sur ta peau
Je t'embrasserai (On s'embrassera)
Avec tant de rage (Oh, tant de rage)
Pour que ton corps (Pour que tes heures)
Se souvienne (Se souviennent)
De ma folie, de mon visage
Que mon abandon te parvienne
Tu pourras boire là sur mes lèvres le désir de retenir la nuit
Jamais plus le jour ne se lèvera pour ne pas déranger nos cris
J'inventerai entre mes courbes des îles pour te réfugier
Quand trop en cage il te faudra reprendre ta liberté
Oh mon amour, mon amour, je sais
Que tu repartiras bientôt
On n'enferme pas les oiseaux
J'ai ouvert mes yeux ce matin
Et tu étais déjà parti
Les rideaux volent en dessin
Sur mes murs blancs un peu jaunis
Comme un soupir, tu as filé
Au beau milieu de notre nuit
Vers quels bras t'es-tu envolé
Vers quelle nouvelle rêverie ?
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